L’arrivée sur le marché de médicaments comme Sovaldi pose la question de la bonne tarification. En France, après une âpre négociation sur son prix, qui est finalement de 41 000 euros le traitement de 12 semaines, l’État soumet le produit à un tout nouveau mécanisme. « C’est ceinture et bretelle parce que l’État fixe à la fois la population cible, le prix et le budget », remarque l’économiste de la Santé Claude Le Pen. Le fabricant, Gilead, doit aussi reverser à l’État le surplus de ce qu’il a touché au titre de Sovaldi lorsque le médicament était encore sous ATU, à un tarif fixé par lui seul, et donc plus élevé qu’après négociations avec le CEPS. Enfin, il est soumis à un critère d’efficacité et devra, là encore, faire des reversements en cas d’échec thérapeutique. Reste donc à trouver la bonne tarification. Un problème global puisque les pays du monde entier sont confrontés à la même équation.
Trouver la bonne tarification
Publié le 30/03/2015
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Source : Le Quotidien du Pharmacien: 3166
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