Dans un communiqué commun, les deux syndicats représentatifs de la profession, la Fédération des syndicats pharmaceutiques de France (FSPF) et l’Union des syndicats de pharmaciens d’officine (USPO), ainsi que les trois principaux syndicats de médecins, MG France, la CSMF et le SML, mettent en garde contre un recours systématique aux génériques, tel qu’il est prévu dans le PLFSS 2019.
Pharmaciens et médecins redoutent les situations conflictuelles avec les patients que le moindre remboursement du médicament princeps engendrera et dénoncent également le caractère arbitraire d’un référentiel de l’ANSM « purement administratif pour justifier la mention non substituable ».
Face à ces enjeux, les professionnels de santé souhaitent garder la main sur le générique et proposer des outils propres qui renforceront la confiance des patients « vis-à-vis de ces médicaments et permettront de réaliser des économies supplémentaires dès l’année 2019, tout en garantissant adhésion et observance des patients à leurs traitements ».
Étude Epi-phare
Méningiomes et progestatifs : les prescriptions s’effondrent, les cas de méningiome aussi
Avis de la HAS
Un deuxième vaccin contre le chikungunya ? La France devra attendre
Pharmacovigilance
Existe-t-il un risque de cancer de la vessie avec les glifozines ?
Bilan 2024 de Cyclamed
Médicaments non utilisés : un taux de collecte record, porté par l’éco-responsabilité