Lutényl et Lutéran : bientôt une attestation à présenter à l’officine

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Publié le 10/02/2021

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Crédit photo : Phanie

Au printemps, les patientes devront présenter en pharmacie une attestation d’information annuelle pour obtenir leur traitement Lutéran (acétate de chlormadinone), Lutényl (acétate de nomégestrol) ou leurs génériques.

Pour accompagner la mise en application des nouvelles recommandations d’utilisation de Lutényl, Lutéran et de leurs génériques au regard du risque de méningiome, un dispositif d’information similaire à celui d'Androcur sera mis en place. Tout d’abord, deux documents d’information seront disponibles au printemps prochain.

Le premier document sera à remettre à chaque patiente qui démarre ou poursuit un traitement. Il précisera ce qu’est un méningiome et fera état du niveau de risque en fonction du traitement pris. Il alertera sur les signes cliniques susceptibles d’être associés à la présence d’un méningiome et précisera la conduite à tenir pour chaque situation (réévaluations au moins une fois par an de la pertinence du traitement, conditions de réalisation d’imageries cérébrales, etc.).

Le second document concerne particulièrement la délivrance à l’officine. Il s’agit d’une attestation d’information, remplie annuellement par le médecin et la patiente, et que la patiente devra présenter en pharmacie pour obtenir son traitement, selon des conditions qui restent à préciser. « Cette attestation d’information annuelle à compléter par la patiente et son médecin a pour objet de favoriser l’échange lors de la consultation et de garantir l’information des femmes tant sur le rapport bénéfice/risque de ces médicaments que sur les modalités du suivi par imagerie en cas de traitement », détaille l’Agence nationale de sécurité du médicament et des produits de santé (ANSM).

De plus, l’ANSM, envisage d’adresser un courrier individuel aux médecins ayant prescrit du Lutényl, Lutéran ou leurs génériques pour les inviter à reprendre contact avec les patientes concernées afin de réévaluer le bien-fondé de leur traitement. En parallèle, les patientes recevraient aussi un courrier personnel les invitant à consulter leur médecin.