L’UFC-Que Choisir demande à ce que les médicaments sans ordonnance puissent être vendus en parapharmacie et en grande surface, « sous la surveillance directe d’un pharmacien diplômé ». Cette demande fait suite à une nouvelle « enquête » de l’association de consommateurs, menée dans 648 pharmacies, en décembre et janvier derniers. Ses enquêteurs devaient se procurer de l’Aspirine UPSA Vitamine C 330 mg et du Rhinureflex ; 52 % des pharmaciens seulement auraient spontanément mis en garde contre le risque d’interaction des deux médicaments, et ils n’auraient pas suffisamment pris en compte une alerte de l’Agence du médicament. Pour l’UFC, à cette faiblesse du conseil pharmaceutique viennent s’ajouter un manque de transparence sur les prix et des écarts importants entre deux pharmacies sur le prix d’un même produit. Selon elle, la libéralisation permettrait de diminuer le prix moyen des médicaments sans ordonnance « de 10 à 15 % ». L’UFC prétend que cette mesure aurait un impact mineur sur les officines, mais permettrait d’augmenter le nombre de points de vente des médicaments sans ordonnance de 10 %. Cette enquête va dans le sens des demandes répétées de la grande distribution. L’UFC cite d’ailleurs en exemple l’enquête sur les prix menée par le groupe Leclerc, sans préciser qu’elle lui a valu une condamnation en justice. En novembre dernier, la diffusion du protocole d’enquête de l’UFC avait conduit à son annulation. « Le Quotidien du Pharmacien » (jeudi 10 novembre 2011) avait alors pu analyser dans le détail les méthodes peu conventionnelles des enquêteurs pour piéger les pharmaciens.
Médicaments sans ordonnance
L’UFC-Que Choisir s’attaque au monopole
Publié le 29/03/2012
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Source : Le Quotidien du Pharmacien: 2910
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