Autre moyen d’encourager la substitution : l’incitation financière. Les marges arrière font ainsi leur apparition dans l’économie des officines. Les fabricants de génériques, notamment pour étendre leurs parts de marché, accordent une rémunération aux pharmaciens en contrepartie de services (enquête, mise en place d’affiches…). Ce sont les fameux contrats de coopération commerciale. Au début, tout le monde ferme les yeux. Mais la machine s’emballe et, dès 2004, le ministre de la Santé de l’époque, Philippe Douste-Blazy, s’alarme des montants distribués sous forme de marges arrière. La loi en faveur des PME, soutenue par Renaud Dutreil et adoptée en juillet 2005, corrige le tir en encadrant davantage les contrats de coopération commerciale et en limitant les marges arrière. Celles-ci seront finalement complètement interdites en 2008 et remplacées par des remises plafonnées à 17 % pour les génériques avec la possibilité pour le pharmacien de prendre tout ou partie de la marge du grossiste.
L’incitation financière
Publié le 30/11/2009
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Source : Le Quotidien du Pharmacien: 2707
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