Une étude* montre l’importance du rôle du pharmacien dans la délivrance en automédication de deux molécules cibles : l’ibuprofène et la pseudo-éphédrine. En effet, dans 7 % des cas, l’officinal a bloqué la délivrance, le plus souvent en raison d’une contre indication (troubles cardio-vasculaires, troubles gastro intestinaux, grossesse, demande pour un nourrisson ou un enfant de moins de 15 ans), puis pour une non-indication, un sur ou sous dosage, une interaction, une redondance avec un médicament prescrit, ou une allergie. Dans 88 % des cas, le pharmacien a proposé une alternative qui a été acceptée dans 92 % des cas.
* L’étude IPADAM est une étude universitaire indépendante, coordonnée par Brigitte Vennat (doyen de la faculté de pharmacie de Clermont-Ferrand) et financée par l’Ordre. Elle a été menée auprès de 482 pharmacies françaises durant 2 semaines. Au total, 25 359 dispensations des molécules cibles ont été réalisées, dont 12 160 sans ordonnance. Sur ces demandes spontanées (objet de l’étude IPADAM), les pharmaciens ont réalisé 815 interventions pharmaceutiques.
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