CE LUNDI 2 mai, plus de 1 200 spécialités à vignette bleue et l’ensemble des dispositifs médicaux voient leur taux de remboursement passer respectivement à 30 et 60 %, contre 35 et 65 % auparavant. Des nouveaux taux qui pourraient bien provoquer une belle pagaille au comptoir. Car, difficile aujourd’hui de savoir comment vont se comporter les mutuelles et autres assureurs vis-à-vis de ces nouvelles règles de remboursement. « À ce jour, les organisations syndicales représentatives des pharmaciens d’officine n’ont pas connaissance de la totalité des conditions de prise en charge, par l’ensemble des organismes complémentaires, du nouveau ticket modérateur », indiquent ainsi la FSPF, l’UNPF et l’USPO* dans un communiqué commun. Toutefois, rassure le président de l’USPO, Gilles Bonnefond, la grande majorité des complémentaires santé affirme maintenir le niveau de remboursement. En clair, explique-t-il, « celles qui remboursaient à 100 % du ticket modérateur continueront à le faire, idem pour celles qui prenaient en charge à 95 %, même si le taux de remboursement a baissé de 5 %. » Quoi qu’il en soit, pour en avoir le cœur net, les syndicats recommandent aux confrères de demander systématiquement à leurs patients de présenter leur carte d’adhérent et de vérifier leurs droits. « L’absence de prise en charge par les complémentaires des 5 % de ticket modérateur supplémentaire nécessite une réédition des cartes pour les assurés », précisent les trois syndicats. Elles soulignent également que « à défaut de la conclusion d’une convention par un organisme complémentaire et les syndicats de pharmaciens, convention organisant les modalités de la délégation de paiement, toute opération de tiers payant au profit d’un adhérent de cet organisme est réalisée aux risques et périls du pharmacien ».
Baisse du taux de remboursement des vignettes bleues
Les syndicats appellent à la vigilance
Publié le 02/05/2011
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*Fédération des syndicats pharmaceutiques de France, Union nationale des pharmacies de France et Union des syndicats de pharmaciens d’officine.
C. M.
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Source : Le Quotidien du Pharmacien: 2833
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