Les ruptures en chiffres

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Publié le 22/05/2014
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- 33 % des ruptures de médicaments sont dues à des problèmes de production* (technique, qualité, analyse, recontrôle à l’importation).

- 28 % sont dues à une augmentation des ventes, lorsque les capacités industrielles sont insuffisantes.

- 16 % sont dues aux matières premières ou à l’excipient (production, livraison).

- 8 % sont liées à la disponibilité des articles de conditionnements suite à des modifications.

- 6 % à des ruptures de stock d’un concurrent.

- 3 % aux délais d’approbation des changements de sites de fabrication.

- 2 % à un arrêt de commercialisation (problème de qualité, rappel).

- 1 % est dû à la gestion interne des stocks, 1 % au retrait de certificat de conformité à la pharmacopée et 2 % à d’autres changements.

- 33 % des classes thérapeutiques touchées par les ruptures sont des traitements hormonaux.

- 16 % sont des anticancéreux, 16 % des anti-infectieux et 16 % des médicaments pour le système nerveux central.

- 32 % des ruptures concernent uniquement l’hôpital, et 27 % uniquement la ville. Les 41 % de ruptures restantes concernent à la fois la ville et l’hôpital.

* D’après une enquête réalisée par le LEEM auprès de 90 laboratoires ayant fait au moins une déclaration de rupture auprès de l’ANSM.

Source : Le Quotidien du Pharmacien: 3095