« Je vais vendre des médicaments », expliquait Michel-Édouard Leclerc, sur Europe 1. Si le patron des hypermarchés éponymes semble convaincu qu’il s’agit d’une attente des consommateurs, les intéressés, eux, s’y montrent encore largement hostiles, selon le baromètre de l’AFIPA. En effet, près de 7 Français sur 10 se disent encore défavorable à la vente de médicaments en GMS (67 %). En 2011 et 2012, cette proportion atteignait environ 75 %. Les candidats à l’achat sur Internet ne se bousculent pas non plus : 86 % ne se déclarent pas prêts ; plus de la moitié des personnes interrogées affirment être défavorables à la généralisation de la vente en ligne sur les médicaments OTC, dont plus d’un tiers (34 %) « pas du tout favorable ». La raison ? « Plus de 80 % des consommateurs jugeraient un médicament acheté sur Internet comme étant plus dangereux », relève l’enquête de l’AFIPA, et plus de 60 % craignent d’avoir à faire un produit contrefait. Quant à l’idée qu’Internet offrirait de meilleurs tarifs, seulement 35 % partagent cette idée. Au final, « l’autorisation de vente sur Internet ne change pas les habitudes d’achats pour plus de 80 % des consommateurs », observe l’association. Des chiffres à méditer, alors que la ministre de la Santé s’apprête à signer l’arrêté de bonnes pratiques donnant le coup d’envoi officiel au commerce en ligne de médicaments. En effet, les résultats de ce baromètre vont à l’encontre de l’avis de l’Autorité de la concurrence prônant un allégement des règles encadrant la vente sur la Toile (« le Quotidien » du 21 mai). En particulier lorsqu’elle préconise l’extension du périmètre de la vente en ligne à l’ensemble des médicaments non soumis à prescription médicale.
Les Français restent fidèles à l’officine
Publié le 06/06/2013
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Crédit photo : source afipa
› C. M.
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Source : Le Quotidien du Pharmacien: 3013
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