Développé par la société française Acticor Biotechun, le glenzocimab réduit de plus de 50 % la mortalité de l’accident vasculaire cérébral. Tels sont les résultats de la phase 3 d'un essai clinique publié dans la revue « The Lancet Neurology ».
Aujourd’hui deuxième cause de mortalité en France, l’AVC verra peut-être bientôt sa létalité diminuée. Le médicament développé par l’entreprise française Acticor Biotechun (spin-off de l’INSERM), vient en effet de faire la preuve de son efficacité lors d’un essai clinique de phase 3. Le glenzocimab est destiné à être pris en cas d’AVC ischémique aigu. L’équipe française publie aujourd’hui, 23 janvier, les résultats de cet essai dans la revue « The Lancet Neurology ». L'étude d'Acticor Biotech a été menée dans six pays européens sur plus de 160 patients victimes d'un AVC. Ces patients ont reçu le glenzocimab, un médicament qui fluidifie le sang, en supplément de la thrombolyse habituellement déjà utilisée pour les AVC. L’avantage majeur de ce nouveau traitement réside dans le fait qu’il va empêcher la formation des caillots sans augmenter le risque hémorragique. L’étude montre que la diminution des hémorragies intracrâniennes s’accompagne d’une diminution du risque de mortalité. Les chercheurs ont ainsi constaté que « les patients ne recevant pas le médicament avaient une mortalité de 19 %, a expliqué à nos confrères de « France Inter » le Pr Mikael Mazighi. Et les patients recevant le médicament avaient une mortalité qui était réduite à 8 %, soit plus de 50 % de réduction de la mortalité ». L’AVC touche près de 130 000 personnes chaque année en France.
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