3 000 pharmacies allemandes sur 21 000, soit un peu moins de 15 %, disposent d’une autorisation pour vendre des médicaments en ligne, mais, en pratique, seulement 600 d’entre elles se livrent à cette activité, qui ne constitue pour la plupart d’entre elles qu’un service rendu à sa clientèle et un complément de revenu assez modeste.
En effet, le marché des ventes en ligne est dominé par quelques grands portails, en premier lieu la pharmacie virtuelle Doc Morris qui réalise, à elle seule, plus de 12 % du chiffre d’affaires des médicaments vendus en ligne (OTC et médication familiale), soit 184 millions d’euros. DocMorris.de est suivi par les portails Sanicare.de (148 millions), apotal.de (60 millions), puis une quinzaine d’autres sites dont le chiffre d’affaires va de 35 à 9 millions. Ensuite, ce chiffre baisse très fortement au fur et à mesure que l’on descend vers le bas du tableau, occupé par les pharmacies classiques. Les drogueries sont par ailleurs autorisées à vendre certains médicaments non soumis au monopole, aussi bien en magasin qu’en ligne.
Étude Epi-phare
Méningiomes et progestatifs : les prescriptions s’effondrent, les cas de méningiome aussi
Avis de la HAS
Un deuxième vaccin contre le chikungunya ? La France devra attendre
Pharmacovigilance
Existe-t-il un risque de cancer de la vessie avec les glifozines ?
Bilan 2024 de Cyclamed
Médicaments non utilisés : un taux de collecte record, porté par l’éco-responsabilité