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Isocard : délivrance limitée à un flacon

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Publié le 08/03/2023

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Le Laboratoire Ethyx pharmaceuticals demande aux officinaux de ne délivrer qu’un flacon d’Isocard par patient, afin d’éviter une rupture d’approvisionnement de la spécialité.

Depuis le début du mois de mars, Isocard solution sublinguale en flacon pulvérisateur (dinitrate d’isosorbide) est en tension d’approvisionnement. « Sa distribution est contingentée », informe l’Agence nationale de sécurité du médicament et des produits de santé (ANSM). Dans ce contexte, le laboratoire Ethyx pharmaceuticals demande aux pharmaciens de ne délivrer qu’un seul flacon d’Isocard par patient, avec inscription de la délivrance dans le dossier pharmaceutique de ce dernier. « L’objectif est d’éviter une rupture d’approvisionnement de cette spécialité », précise le laboratoire, qui ajoute que cette mesure pourrait s’achever début avril 2023, avec un réapprovisionnement du marché.

De même, il est demandé aux médecins de ne pas initier de nouveau traitement avec Isocard, sauf contre indication avec l’alternative thérapeutique, Natispray (0,15 mg/dose ou 0,3 mg/dose) solution pour pulvérisation buccale à base de trinitrine. Ethyx pharmaceuticals invite les prescripteurs à réserver leur spécialité au renouvellement du traitement des patients actuellement traités par Isocard.

Isocard est un dérivé nitré d'action rapide. Il est indiqué dans l'angine de poitrine, en traitement ainsi qu’en prévention pour éviter à très court terme une crise prévisible (lors d’un effort physique, une brusque sortie dans le froid, un rapport sexuel ou toute autre occasion de crise à définir avec le médecin traitant).

Isocard se présente sous forme de solution sublinguale en flacon pulvérisateur. Le flacon a une contenance de 20 ml, ce qui représente 150 pulvérisations. La posologie varie d’une à trois pulvérisations en traitement de la crise d’angor (un flacon permet donc de 150 à 50 administrations) et à une pulvérisation pour éviter, à très court terme, une crise prévisible d'angine de poitrine (un flacon = 150 administrations). La délivrance d’un flacon par patient est donc suffisante pour un mois, dans l’attente d’un réapprovisionnement en avril.