Les nouvelles règles pour encadrer la mention « non substituable » prévues par le projet de loi de financement de la Sécurité sociale (PLFSS) pour 2019 font bondir les patients.
L’association de patients France Assos Santé, qui dit avoir toujours soutenu une politique affirmée de promotion des génériques, monte aujourd'hui au créneau contre les nouvelles mesures d’incitation prévues par le prochain PLFSS actuellement examiné à l’Assemblée nationale. Des mesures qui, selon elle, revêtent un caractère particulièrement inégalitaire « qui ne feront qu’alimenter les doutes sur les génériques et se révéler contre-productives pour sensibiliser les usagers sur le long cours ».
Plus précisément, France Assos Santé s’insurge contre la disposition ayant pour objectif de s’attaquer aux personnes refusant le générique proposé (représentant visiblement 12 % des usagers) en remboursant les médicaments princeps sur la base du prix du générique. « Les usagers accuseraient donc un reste à charge en cas de refus du médicament générique », déplore l'association pour qui il s’agit là d’une nouvelle mesure punitive à l’encontre des patients. L’association demande donc purement et simplement « l’abandon de ce projet d’instauration d’une règle de remboursement sur la base du générique au profit de la pleine application de dispositions déjà existantes mais beaucoup trop rarement respectées comme l’obligation de prescription des traitements en dénomination commune internationale (DCI), c’est-à-dire en indiquant le nom de la molécule active (qui se retrouve de façon identique dans le princeps et dans le générique) et non pas le nom de marque d’un médicament en particulier, sauf quand ce dernier est justifié médicalement avec, dans ce cas, le recours à la mention "non substituable" par le prescripteur ».
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