La Chambre syndicale des groupements de pharmaciens exige la fin de la pratique de la rétrocession et la possibilité pour les officinaux de communiquer plus librement.
Dans un communiqué diffusé à l'issue de la récente réunion des représentants de la profession par Agnès Buzyn, Federgy (Chambre syndicale des groupements et enseignes de pharmacies), demande à la ministre de la Santé « de mettre un terme aux conditions commerciales injustifiées pratiquées par les laboratoires pharmaceutiques ». Selon Christian Grenier, président de Federgy, il est inadmissible qu’« un nombre croissant de laboratoires pharmaceutiques incitent les pharmaciens à se réunir dans des structures informelles pour obtenir des conditions commerciales liées à des quantités manifestement supérieures à leurs capacités d’achats et de reventes ». Federgy souhaite également obtenir la possibilité pour les pharmaciens de communiquer librement. À défaut, les officinaux n’auront pas les moyens de relever le défi des nouvelles missions, selon la Chambre syndicale.
Pour appuyer sa demande, celle-ci réclame l’application stricte de l’article R-5124-2 du code de la Santé publique, modifié par le décret 2009-741 du 19 juin 2009, qui stipule que seules les centrales d’achat pharmaceutique (CAP) et les structures de regroupement à l’achat (SRA), dûment autorisées par l’Agence nationale de sécurité du médicament et des produits de santé (ANSM), peuvent négocier avec les laboratoires pharmaceutiques. Federgy rappelle que seul ce respect de la loi permettra de garantir une réelle traçabilité des produits de santé et une véritable sécurité de leur transport et de leur conservation, puisque les CAP sont astreintes, comme tout établissement pharmaceutique, à la traçabilité des lots acquis et distribués (article R.5124-2 du code de la santé publique).
Selon le président de Federgy, Christian Grenier, « la fin de la rétrocession permettra aux pharmaciens d’officine de déléguer ces négociations commerciales à des structures habilitées et structurées pour le faire afin d’être le plus souvent possible au comptoir et ainsi de se consacrer aux nouvelles missions qui lui sont confiées par l’assurance-maladie, dans le cadre des accords conventionnels, ou par le législateur comme pour la vaccination ».
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