Le GEMME partage la position de la Confédération des syndicats médicaux français (CSMF) sur la réserve nécessaire de l’assurance-maladie vis-à-vis des prescriptions médicales. Tandis que l’organisme payeur s’apprête à lancer une campagne pour identifier les utilisations atypiques de la mention « non-substituable » (NS), la CSMF réaffirme en effet qu’il ne devrait pas s’immiscer dans la prescription du médecin. Avis partagé par le GEMME qui rappelle qu’il avait proposé que le prescripteur adresse confidentiellement et confraternellement au médecin-conseil de la CNAM, par un formulaire approprié, « les raisons particulières tenant au patient » ayant justifié l’usage de la mention NS et, ce à chaque fois qu’elle est utilisée. Pour l’association qui regroupe la plupart des fabricants de génériques, ce dispositif serait garant de la confidentialité du secret médical et du bon usage de la mention NS.
Quoi qu’il en soit, le GEMME estime que l’utilisation du NS par les médecins « n’est pas le principal élément du faible usage des médicaments génériques ». Selon lui, les causes majeures sont beaucoup plus structurelles : absence de confiance dans ces médicaments du grand public « entretenue par une poignée d’émetteurs négatifs, sans aucun fondement, et non contrecarrés par une communication publique d’envergure visant à rétablir la confiance », mais aussi « la singularité de la structure de la prescription en France, favorisant les médicaments nouveaux (60 % des quantités prescrites) au détriment des médicaments référents (40 % des quantités prescrites) alors que ces proportions sont inverses chez nos voisins Européens ».
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