En Allemagne, la substitution biosimilaire est déjà une réalité. Après en avoir débattu tout le mois de juin, le Bundestag a adopté, le 1er juillet, la « loi pour plus de sécurité dans l’approvisionnement en produits pharmaceutiques »*. Elle vise, entre autres, à encadrer la substitution biosimilaire par le pharmacien qui entrera en vigueur en 2022. Elle prévoit la création d’une liste des biosimilaires que les pharmaciens devront substituer aux médicaments d’origine dans les 12 mois à venir.
Pour le moment, quelques biosimilaires sont déjà substituables à la demande des caisses d’assurance-maladie. Il s’agit des époétines (alfa et zêta) et de l’interféron bêta depuis novembre 2011, de l’époétine thêta, du filgrastim et de l’infliximab depuis juin 2015. Une substitution obligatoire depuis plusieurs années et qui ne pose aucun problème sanitaire… Le contexte allemand est cependant difficilement comparable à celui de la France. Les caisses allemandes négocient directement avec les laboratoires et imposent, selon les accords qu’elles concluent, les biosimilaires qui devront être substitués par le pharmacien. En cas de non-respect du biosimilaire désigné par la caisse, le pharmacien s’expose à des indus.
* Gesetz für mehr Sicherheit in der Arzneimittelversorgung (GSAV).
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