Bien que ralentie depuis 2011, la progression des dépenses de santé en France reste constante à 1,2 % et légèrement supérieure à la moyenne des pays de l’OCDE* (1 %). Selon les statistiques 2013 de la santé publiées le 7 juillet par l’OCDE, l’Hexagone est d’ailleurs l’un des rares pays européens à ne pas avoir réduit ses dépenses de santé depuis le début de la crise économique.
La France consacre ainsi 10,9 % de son PIB à la santé, soit 3 735 euros par habitant, un niveau bien supérieur à la moyenne de l’OCDE (8,9 %, soit 3 127 euros par habitant). Autre spécificité française : le financement public assure 79 % des dépenses totales de santé contre 13 % en moyenne dans les autres pays. La part des restes à charge pour les ménages français (7 %) se situe ainsi parmi les plus faibles de la zone OCDE, comparable à celle des Pays-Bas (5 %) et du Royaume-Uni (10 %), et nettement inférieure au niveau de l’Allemagne (13 %) et de la Suisse (23 %).
Selon les comparatifs établis par l’OCDE, les dépenses françaises en médicaments, bien qu’en recul régulier de 2 % par an depuis 2011, se maintiennent à la huitième place avec un niveau équivalent à 1,7 % du PIB (1,4 % en moyenne pour la zone OCDE). Toutefois, la France est en passe d’être rattrapée par de nombreux pays. Aux États-Unis, la consommation de médicaments qui correspondait à 1,5 % du PIB en 2000, atteint désormais 2 %.
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