Les autorités chinoises ont dévoilé l’existence d’un vaste trafic de vaccins périmés et ont procédé à l’arrestation de plus de 130 suspects ces derniers jours. Les deux principaux protagonistes dans cette affaire sont une mère et sa fille, originaires de la province du Shandong (Est), d’après l’agence « Chine nouvelle ».
À partir de 2010, le duo a vendu 25 types de produits, périmés ou mal conservés, d’une valeur totale de plus de 78 millions d’euros, dans 20 provinces de Chine. Parmi eux, des vaccins contre la polio, la rage, l’hépatite B, ou encore la grippe, a précisé le magazine chinois « Caijing », qui cite des officiels de la sécurité des médicaments. Les deux femmes ont été arrêtées en avril 2015 et, dernièrement, les autorités ont identifié 107 grossistes les ayant fournis en vaccins et 193 détaillants considérés comme leurs ex-clients.
Si le démantèlement de ce réseau est louable, l’opinion chinoise a été révoltée par le décalage entre la récente révélation de cette affaire par les autorités et l’arrestation du duo, intervenue bien plus tôt, en avril 2015.
Par ailleurs, en ce qui concerne la santé des personnes ayant eu recours à ces vaccins, les conséquences devraient être modérées, selon l’Organisation mondiale de la santé (OMS). En effet, les vaccins périmés ou mal conservés perdent en efficacité : ils ne constituent un risque qu’en raison de leur inutilité, laissant les patients sans protection contre les maladies visées.
Mais « ces produits devenus inefficaces causent rarement, voire jamais, des réactions toxiques. Par conséquent il est probable que le risque sanitaire soit minimal dans ce cas particulier », a déclaré l’OMS.
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