L’efficacité de Beyfortus (nirsévimab) en vie réelle pour prévenir les formes graves de bronchiolite est estimée entre 76 % et 81 % pour les nourrissons admis en réanimation. Le nirsévimab a permis d’éviter une hospitalisation pour bronchiolite à VRS pour environ 40 enfants traités, selon deux études réalisées en France.
Pour évaluer l’efficacité de l’administration de nirsévimab (Beyfortus) sur l’épidémie de bronchiolite à VRS lors de la saison 2023-2024, deux études ont été menées par l’Institut Pasteur et Santé publique France. Dans la première, les chercheurs ont étudié un groupe de nourrissons hospitalisés en réanimation pour bronchiolite, et regardé s'ils avaient reçu du Beyfortus ou non (étude cas-témoins menée en métropole entre le 15 septembre 2023 et le 31 janvier 2024). Ils estiment que le traitement est efficace entre 76 % et 81 % contre le passage en soins intensifs, un chiffre qui doit toutefois être relativisé par la taille relativement réduite de l'échantillon (288 nourrissons).
La seconde étude est un travail de modélisation mathématique qui conclut que l’administration du nirsévimab a permis d’éviter environ 5 800 hospitalisations pour bronchiolite, après passage aux urgences entre le 15 septembre 2023 et le 31 janvier 2024 en métropole. Cela correspond à une réduction de 23 % du nombre total d’hospitalisations pour bronchiolite à VRS après passage aux urgences par rapport au scénario sans administration. Soit une hospitalisation évitée pour 40 doses de Beyfortus administrées. « Avec une hospitalisation pour bronchiolite à VRS évitée pour environ 40 enfants traités, notre étude met en évidence la pertinence de l'administration du nirsévimab pour réduire les hospitalisations dues au VRS », estime Simon Cauchemez, responsable de l’unité de Modélisation mathématique des maladies infectieuses à l’Institut Pasteur.
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