Les livraisons des officines en Beyfortus 100 mg sont temporairement interrompues, en raison d’un fort nombre de doses commandées en ville. Les livraisons devraient pouvoir reprendre début novembre.
La livraison des officines en doses de nirsevimab 100 mg est temporairement interrompue et il est recommandé de suspendre les prescriptions de nirsevimab 100 mg en ville. Tel est le message adressé aux pharmaciens et aux médecins de ville, le 29 septembre, par la direction générale de la santé (DGS). En effet, alors que Beyfortus 50 mg n’est pas disponible en ville et a été réservé aux maternités, les commandes passées par les officines en Beyfortus 100 mg ont fortement augmenté sur le début de la semaine et « ont déjà dépassé les 40 000 doses », indique la DGS au « Quotidien du pharmacien ». Ainsi, « au regard du nombre de doses de nirsevimab réservées pour ce dosage, du calendrier d’approvisionnement des doses par le laboratoire et afin d’être en mesure d’honorer les commandes déjà passées », la DGS a décidé « d’interrompre temporairement la livraison des officines en doses de nirsevimab 100 mg ».
Toutefois, l’ensemble des commandes passées par les officines jusqu’à lundi 25 septembre inclus seront livrées dans les prochains jours.
Une deuxième livraison française de doses de Beyfortus 100 mg est prévue début novembre. La DGS informera les pharmaciens et médecins de ville via un message « DGS-Urgent » lorsque les commandes seront à nouveau possibles.
La Fédération des syndicats pharmaceutiques de France (FSPF), qui se félicite du succès rencontré par Beyfortus, déplore toutefois « le manque d’anticipation des pouvoirs publics qui expose les pharmaciens à une nouvelle rupture d'un produit de santé innovant ». Philippe Besset, son président, regrette qu'une fois de plus, les officinaux se retrouvent en première ligne face à l’incompréhension et à la frustration des parents. « On nous dit de commander Beyfortus uniquement après prescription, on le respecte, on suit une procédure spéciale… On commande du 50 mg pour des enfants de moins 5 kg vendredi dernier, puis on nous informe que nous ne pourrons pas être livrés. On doit donc recontacter les parents, les pédiatres… On commande du 100 mg et maintenant on nous dit "vous ne l'aurez pas non plus". Bref, on nous a donné un travail vraiment pas agréable à faire. Si le gouvernement avait si peu de doses, il ne fallait pas utiliser le circuit de ville », conclut-il.
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