En raison d’un défaut qualité, le sorafénib 200 mg est en rupture de stock chez les laboratoires Biogaran, Sandoz, Viatris et Zentiva. Téva et Bayer Healthcare, qui commercialisent ce même médicament, ne sont pas impactés. Bayer, titulaire du médicament princeps Nevaxar, s’est engagé à pallier la rupture.
L’Agence nationale de sécurité du médicament et des produits de santé (ANSM) informe que des tensions d’approvisionnement touchent le sorafénib 200 mg en comprimé pelliculé. En effet, une rupture de stock concerne la spécialité exploitée par Biogaran, Sandoz, Viatris et Zentiva en raison d’un défaut qualité qui n’a pas été détaillé.
Néanmoins, les groupes Téva et Bayer Healthcare, commercialisant aussi le sorafénib 200 mg, ne sont pas touchés par ce défaut qualité. Le Laboratoire Bayer, titulaire du médicament princeps (Nevaxar), va pallier la rupture des quatre génériqueurs concernés. La remise à disposition normale est prévue fin juin 2023.
Le sorafénib 200 mg est indiqué dans le traitement du carcinome hépatocellulaire, le carcinome rénal, et le traitement du carcinome rénal avancé après échec d’un traitement préalable à base d’interféron alfa ou d’interleukine 2 ou chez des patients pour lesquels ces traitements sont considérés comme inadaptés.
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