À partir du 1er avril, la dispensation initiale de pansements inscrits à la LPPR et prescrits par le médecin sera limitée à 7 jours.
À compter du 1er avril, le pharmacien ne devra dispenser que 7 jours de traitements pour toute prescription initiale de pansements inscrits à la LPPR, selon un arrêté publié au « Journal officiel » du 19 mars. L’arrêté précise en effet qu’à la suite d'une prescription initiale de pansements inscrits à la LPPR, « la première délivrance par le distributeur au détail (pharmacien ou prestataire de services et distributeur de matériel) est limitée à 7 jours de traitement ». Ce n’est qu’ensuite, et « à la demande expresse du patient, que cette délivrance peut être renouvelée à l'issue de la période de traitement couverte par le premier conditionnement, en fonction des besoins du patient, et dans la limite de la durée de traitement mentionnée sur l'ordonnance ».
Le médecin devra lui aussi modifier la rédaction de l’ordonnance qui, à partir du 1er avril, devra « préciser expressément la catégorie de pansements ou de compresses, la quantité de produits nécessaires, la taille et le cas échéant, tout autre élément que le prescripteur jugerait nécessaire (tels que la dénomination commerciale précise et complète d'un article pour pansements, le caractère absorbant et/ou adhésif pour les pansements) ainsi que la fréquence recommandée de renouvellement ».
Tous les articles pour pansements inscrits à la LPPR sont concernés (pansements hydrocolloïdes, hydrocellulaires, alginates, hydrogels, à l’argent, à l’acide hyaluronique, au charbon actif, vaselinés, adhésifs stériles, compresses et coton, moyens de fixation et maintien, sets pour pansements., etc.). Des pansements qui sont en général vendus en boîtes de 5, 10, 12 ou 16 unités.
Pour Pierre-Olivier Variot, président de l’Union des syndicats de pharmaciens d’officine (USPO), cette mesure est une bonne nouvelle. « On délivre pour 7 jours et ensuite, on réévalue avec l’infirmier pour savoir si l’on poursuit avec ces pansements ou pas, selon l’évolution de la plaie ». Cette idée a été proposée au départ par l’assurance-maladie (dans le rapport « Charges et produits 2025 ») dans le but de lutter contre le gaspillage de pansements et de matériel non utilisés « qui s’accumulent chez les patients ». Elle a donc été retenue par le gouvernement. Par ailleurs, les médecins se sont engagés à diminuer la dépense de pansements techniques pour plaies non compliquées de 5 % dès 2025.
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