Comme l’a indiqué son actuel propriétaire, le Laboratoire Bristol-Myers Squibb, la marque française UPSA devrait passer aux mains du laboratoire japonais Taisho, lui aussi spécialiste en médication familiale.
Bristol-Myers Squibb (BMS) s’est déclaré favorable à la cession au groupe japonais Taisho de sa filiale, le Laboratoire UPSA, spécialiste de produits OTC (Efferalgan, Dafalgan, aspirine UPSA) qu’il détient depuis près de 25 ans.
Cette opération, qui se montera à 1,6 milliard de dollars (1,4 milliard d’euros), devrait être effective au cours du premier semestre 2019, sous réserve des autorisations réglementaires. Cette acquisition va permettre à Taisho de s’implanter sur le marché européen, voire sur le marché africain, territoires dont ce groupe était jusqu’à présent totalement absent.
Aucune information n’a pour l’instant filtré sur les projets d’éventuelles restructurations au sein d’UPSA. L’annonce de ce rachat ne manque cependant pas d’inquiéter les représentants des quelque 1 300 salariés que compte le site industriel d’UPSA à Agen (Lot-et-Garonne) et des 250 autres du siège social à Rueil-Malmaison (Hauts-de-Seine). Toutefois, les représentants syndicaux CFE-CGC estiment que ce rachat par Taisho peut être synonyme de chance pour UPSA, « à condition qu’un plan industriel et commercial d’ambition soit mis en place par le repreneur ». « Les marchés laissés à l’abandon dans de nombreux pays d’Europe, d’Afrique et d’Asie par BMS sont de formidables vecteurs de développement que le Laboratoire Taisho aura à exploiter », indiquent-ils. Les syndicats resteront vigilants sur les intentions du repreneur, notamment quant au statut social des salariés et, de manière plus générale, à la stratégie déployée pour préserver et développer ce fleuron industriel français.
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