Le Quotidien du pharmacien.- Une certaine défiance semble régner entre les divers acteurs de la chaîne pharmaceutique, notamment lorsqu’est évoquée la pénurie de médicaments. Comment y réagissez-vous ?
Emmanuel Déchin.- Je ne comprends pas que les grossistes-répartiteurs ne soient pas conviés à une réunion ayant pour thème la pénurie de médicaments. Le fait est que si on veut avancer, cela ne peut se faire en mettant en cause les grossistes-répartiteurs et en les tenant à la marge.
Quelle est l’analyse des grossistes-répartiteurs sur les ruptures de produits ?
Il faudrait tout d’abord être très précis et savoir de quel type de rupture il est question. Quels sont les produits concernés ? S’agit-il de médicaments d’intérêt thérapeutique majeur (MITM) ? À partir de quand parle-t-on de ruptures ? Quand l’absence du produit se prolonge pendant plusieurs semaines, plusieurs mois ? Et cette rupture est-elle localisée, généralisée ?
Il serait nécessaire de clarifier ces points et de ne pas faire d’amalgame sur la question des ruptures qui est source d’inquiétude, tant pour les pharmaciens d’officine que pour les patients.
Quelles sont les propositions de votre branche ?
Nous pensons que le partage d’informations est la clé. À cet égard, le DP-Ruptures peut être un outil intéressant. Nous sommes prêts à travailler sur la meilleure façon de l’alimenter pour avancer sur le sujet des ruptures. D’ailleurs, nous avons demandé à être intégrés dans le circuit d’informations mis en place par le dispositif car, à ce jour, nous ne recevons aucune information du DP-Ruptures.
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