Il n’est pas encore disponible en France, ni même en Europe, et n’a pas encore de nom commercial pour cette partie du monde. Mais il est commercialisé depuis six mois aux États-Unis sous le nom d’Avycaz et ses premiers mois en « vie réelle » confirment les bons résultats des études cliniques. Il s’agit de l’association de ceftazidime, une céphalosporine de troisième génération avec un profil d’efficacité et d’innocuité éprouvé, et d’avibactam (CAZ-AVI), un inhibiteur de bêtalactamases à spectre large de première classe, qui protège également la ceftazidime contre la dégradation par les bêtalactamases de classe A, C et certaines bêtalactamases de la classe D. Cette association permet de traiter 85 % des infections aux bactéries résistantes aux antibiotiques de dernier recours. Une perspective intéressante à l’heure où le phénomène de résistance augmente dans l’Union européenne.
L’arrivée sur le marché français d’Avycaz pourrait intervenir fin 2016 ou début 2017, si le Laboratoire AstraZeneca parvient à un accord avec le Comité économique des produits de santé (CEPS). Car ce nouvel antibiotique s’annonce cher. Aux États-Unis, il coûte 12 000 euros pour cinq jours de traitement, et c’est à cause de son prix élevé que la FDA lui a attribué une indication restreinte aux infections multirésistantes où le pronostic vital est engagé. Avycaz est un médicament développé par Actavis, en partenariat avec AstraZeneca.
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