« JE N’AI aucun doute sur mon alerte », déclarait au « Quotidien » le pharmacien de Saint-Malo à l’origine du signalement de la présence de comprimés de zopiclone dans une boîte de Furosémide Teva (notre édition du 24 juin). Dans cette affaire, notre confrère n’a fait que son métier. Face aux déclarations de sa patiente et à la découverte par sa préparatrice d’un comprimé du somnifère tombé d’un blister de Furosémide Teva 40 mg, il se devait d’en informer le laboratoire. Oui, mais voilà, l’affaire s’est emballée et elle retombe aujourd’hui comme un soufflé. Car, au final, point d’intervention malveillante ni de mauvaise fabrication des génériques, mais simplement la maladresse d’une personne âgée. À la fin de la préparation de son pilulier, celle-ci avait pris l’habitude de remettre les comprimés en trop dans les alvéoles vides des blisters déjà ouverts. Or, cette fois, la dame s’est trompée. C’est en tout cas l’hypothèse la plus probable émise par le rapport de gendarmerie et qui a conduit le parquet de Paris à classer le dossier.
« Tout le monde est de bonne foi », affirme Érick Roche, le président de Teva France qui, dans ce contexte, a décidé de ne pas engager de poursuites judiciaires. Mais le laboratoire entend bien tirer les leçons de cette affaire « Des actions doivent être mises en place pour accompagner les patients âgés dans le suivi de leur traitement », estime Teva dans un communiqué. Le laboratoire annonce qu’il va proposer, dès la rentrée, des mesures concrètes destinées à permettre au personnel officinal, aux soignants et aux aidants d’accompagner ces patients âgés dans la gestion de leurs traitements multiples.
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