L’organisation des soins ne fait pas directement partie des compétences de l’Union. Mais en 2011, une directive sur les soins transfrontaliers a donné un cadre légal à ces derniers. Notamment, le droit pour un patient de se faire soigner librement dans le pays de son choix, en étant pris en charge par la sécurité sociale de son pays d’origine. Les autorisations préalables subsistent toutefois pour les traitements hospitaliers non urgents ou programmés.
Les ordonnances sont, elles aussi, reconnues dans toute l’Union européenne, mais leur prise en charge, sauf accord préalable ou spécifique, peut être limitée à ce qu’elle serait dans le pays d’origine du patient. Ainsi par exemple, un médicament non remboursable en France mais pris en charge en Allemagne ou en Belgique y sera certes délivré à un patient français, mais il devra le payer de sa poche. Dans tous les cas, le patient doit faire l’avance des frais, et sera remboursé ensuite chez lui, avec le ticket modérateur en vigueur dans son propre pays. Bien que la directive soit officiellement entrée en vigueur en 2013, il subsiste encore, dans de nombreux pays, des difficultés administratives qui retardent voire entravent cette prise en charge pourtant légale.
Pour la députée française Françoise Grossetête, cette directive dont elle fut la rapporteuse au Parlement illustre l’avènement d’une Europe au quotidien, proche des citoyens, à l’opposé de la « grande politique » souvent perçue comme lointaine par la population.
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