Le groupe Sanofi a annoncé, le 3 février, sa mise en examen dans l'affaire Dépakine pour « tromperie aggravée » et « blessures involontaires », alors que son médicament aurait entraîné plusieurs milliers de malformations congénitales. Rappelons que l’enquête a été ouverte en septembre 2016, sous l'impulsion de l'Association d'aide aux parents d'enfants souffrant du syndrome de l'anticonvulsivant (APESAC). Elle visait à établir s'il y avait eu « tromperie sur les risques inhérents à l'utilisation du produit et les précautions à prendre, ayant eu pour conséquence de rendre son utilisation dangereuse pour la santé de l'être humain » et couvrait la période allant de 1990 à avril 2015. Selon une estimation des autorités sanitaires publiée en 2017, entre 2 150 et 4 100 enfants ayant été exposés in utero au valproate et à ses dérivés sur la période 1967-2016 seraient atteints d'au moins une malformation congénitale majeure.
Valproate
Sanofi mis en examen
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Publié le 06/02/2020
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Source : lequotidiendupharmacien.fr
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