L’Union des syndicats de pharmaciens d’officine (USPO) et le Leem (Les entreprises du médicament) se déclarent opposés à la délivrance des médicaments à l’unité et espèrent convaincre les députés de l’inutilité d’une telle mesure. Promesse de campagne d’Emmanuel Macron, la dispensation à l’unité refait en effet surface au gré de la loi « antigaspi » en discussion depuis le 9 décembre à l’Assemblée nationale.
Elle pourrait non seulement compromettre la sécurité du patient, selon l’USPO, mais serait également contre-productive, insiste le Leem, puisque selon les estimations des fabricants, le passage du blister « classique » à des blisters prédécoupés, pourrait générer 30 % de déchets supplémentaires (aluminium et PVC). Le gouvernement devrait cependant défendre un amendement selon lequel la dispensation à l’unité serait limitée « dans un premier temps », à quelques antibiotiques.
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