Le Laboratoire Pfizer a décidé de fusionner sa filiale Upjohn spécialisée dans les médicaments ayant perdu la protection de leur brevet avec le Laboratoire Mylan. Cette opération devrait engendrer un nouveau champion sur le marché du générique mondial.
Le rapprochement entre Pfizer et Mylan est avant tout un mariage de raison. Pfizer souhaite se séparer de son portefeuille de produits qui ne sont plus protégés par un brevet, tels ses médicaments phare Lyrica, Lipitor (Tahor, en France) ou encore Viagra. Il va pour se faire fusionner sa filiale Upjohn avec le génériqueur Mylan. Pfizer n'en perdra cependant pas totalement le contrôle puisque, selon les informations du « Wall Street Journal », il deviendra actionnaire majoritaire (57 %) de la nouvelle entité dont les 43 % restant seront détenus par Mylan.
Pfizer entend en effet se défaire de ces produits qui subissent la concurrence croissante des génériques afin de se concentrer sur ses médicaments sous brevet et sa croissance externe. Il devrait ainsi poursuivre sa stratégie de rachats d’entreprises de biotechnologies, telles que Array Biopharma, spécialiste en oncologie, acquis en juin dernier. Cette nouvelle configuration des activités devrait permettre à Mylan, valorisé à 10 milliards de dollars (9 milliards d'euros) pour un chiffre d’affaires de 12 milliards de dollars (10, 8 milliards d'euros), de renouer avec la croissance et de mieux résister à la pression sur les prix ainsi qu'à la concurrence des autres génériqueurs.
Le nouveau géant qui naîtra de cette union, devrait, avec un chiffre d’affaires estimé à 20 milliards de dollars (18 milliards d'euros) par les analystes financiers, se placer tout en haut du podium du marché du générique mondial.
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