EN ÉTROITE collaboration avec le groupe La Poste (devenu à son insu un transporteur de contrefaçons), l’union des fabricants (UNIFAB) se mobilise contre le e-trafic. L’UNIFAB réunit de nombreuses entreprises, dont plusieurs groupes pharmaceutiques, ainsi que le syndicat des entreprises du médicament (LEEM). Diverses actions de sensibilisation ont vu le jour, notamment le concours du meilleur slogan au sein du groupe La Poste. Le grand gagnant : « Contrefaçon ? Du tac au tac, dites non au toc ! » est le message choisi pour rayonner tout l’été.
La journée mondiale contre la contrefaçon du 8 juin a été l’occasion de rappeler que les produits contrefaisants ou piratés coûtent jusqu’à 700 millions d’euros à l’économie mondiale, selon les estimations, ce qui se traduit par des pertes d’emploi, un manque d’investissement et la hausse des prix des produits légaux. Les médicaments font partie de cette manne. Preuve en est : les dernières saisies aux niveaux européen et international. En mars 2010, la police britannique a saisi des médicaments contrefaits d’une valeur de 207 000 euros, tandis que les douanes de Dubaï ont intercepté plus d’un million de fausses pilules contre le dysfonctionnement érectile, avec des taux de principes actifs bien supérieurs aux normes. En juin dernier, les autorités taïwanaises ont à leur tour saisi 650 000 fausses pilules pour la perte de poids et 240 kg de matières premières.
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