Le LEEM ne manque pas une occasion de rappeler que les nombreux prélèvements et taxes spécifiques qui pèsent sur son activité ne sont pas sans conséquences sur ses résultats, tant pour le marché hexagonal qui stagne, que sur ses ventes à l’étranger. « La très bonne image du médicament produit en France ainsi que de celle l’Afssaps jusqu’à fin 2010 était un atout indéniable de qualité pour convaincre les acheteurs ou les investisseurs étrangers », soulignaient récemment les entreprises du médicament. « Il faudra du temps pour rebâtir cette confiance. »
Dans un bilan consacré aux chiffres du commerce extérieur pour 2011, le ministère de l’Économie et des Finances n’entre pas dans ces considérations. Il précise que, « après une croissance ininterrompue depuis 10 ans, les ventes fléchissent (..). Ce repli s’explique notamment par la baisse des prix, engendrée par la concurrence des génériques et la perte de droits sur certains brevets, tombés dans le domaine public. Par ailleurs, les ventes de vaccins chutent également sensiblement (-27 %), sous l’effet conjugué de la baisse des prix et du volume exporté. Elles avaient fortement augmenté en 2009, suite à la campagne de vaccination contre la grippe A, mais refluent depuis mi-2010 ».
Le ralentissement de la croissance du médicament est cependant à relativiser à l’aune d’autres secteurs d’activité français. Selon Bercy, le déficit des échanges commerciaux dans le textile et l’habillement s’est élevé en 2011 à 8,7 milliards d’euros, et celui de l’industrie manufacturière à 3,23 milliards. Dans le même temps, le secteur français de l’agroalimentaire enregistrait un excédent de sa balance de 6 milliards d’euros.
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