Le Laboratoire Teva est devenu un acteur majeur par le biais d’une croissance externe importante : 23 acquisitions en 15 ans. « Il fait partie des 15 premiers laboratoires mondiaux, il est le numéro 5 en France et son chiffre d’affaires s’élève à 21 milliards d’euros. Teva compte 75 usines de production dans le monde, dont 20 se trouvent en Europe. Si les génériques représentent 60 % de nos activités, nous développons aussi des spécialités innovantes et des médicaments issus des biotechnologies », détaille Erick Roche, président de Teva Laboratoires.
Le groupe s’enorgueillit de sa politique active en lancements de génériques mais veut aussi se faire connaître pour ses activités innovantes. Teva Laboratoires travaille donc sa notoriété et a lancé un site grand public l’été dernier. Par ailleurs, il continue son implication dans les domaines du système nerveux central (sclérose en plaques, désordres neuropsychiatriques, maladies neurodégénératives comme Parkinson, Alzheimer ou Huntington), du respiratoire (mucoviscidose, bronchopneumopathie chronique obstructive), en oncologie et dans la santé de la femme (hormonothérapie, contraception). « Nos traitements concernent 92 maladies différentes, nous avons des capacités cliniques et technologiques uniques au monde que nous allons utiliser pour améliorer l’observance des patients. Une nouvelle entité technologique sera chargée, non pas de créer de nouveaux traitements, mais de les améliorer pour combler les besoins des patients, que ce soit en réduisant leur toxicité, en inventant un nouveau dispositif, etc. Notre focus : la pédiatrie et la gériatrie. »
Un renouveau lié également à l’arrivée de Jérémy Levin à la présidence monde, qui se lance dans une large consolidation du groupe. Erick Roche répercutera les changements à opérer sur l’entité française. « Nous avons commencé une restructuration de nos circuits d’approvisionnement et de notre business unit pharmaceutique avec l’arrivée de Bruno Barcelos à sa tête, un recrutement important, la révision de toutes nos procédures et une obsession : mettre le pharmacien au centre de nos préoccupations. »
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