Le LEEM a proposé ce matin de signer un « contrat de mandature » avec le prochain gouvernement. Ce contrat engagerait les deux parties sur l'accès aux soins, la régulation du secteur et l'efficacité du modèle français.
Pour le syndicat des entreprises du médicament (LEEM), les cinq dernières années ont été pénalisantes pour son secteur, cumulant « effort de régulation disproportionné par rapport au poids du médicament dans les dépenses de santé », « imprévisibilité des mécanismes d'évaluation », « complexification législative et réglementaire », accès allongé au marché et fiscalité alourdie. Dans la continuité des initiatives portées par le LEEM, comme la plateforme politique « Santé 2017, l'heure des choix » et le Collectif santé 2017, le syndicat propose de conclure un contrat de mandature autour de trois axes avec le prochain gouvernement.
L'axe prioritaire - la garantie de l'accès de tous aux meilleurs soins - suppose, de la part du gouvernement, d'accélérer les procédures de lancement d'essais cliniques, d'élargir l'accès aux données de santé à des fins de recherche et d'évaluation médico-économique, de favoriser l'évaluation en continu des médicaments et de faire aboutir le projet de refonte de l'évaluation du médicament. De son côté, l'industrie pharmaceutique s'engage à lancer des essais cliniques prioritairement en France, à fournir les données concernant les médicaments en développement et à renforcer les partenariats public-privé. Le LEEM souhaite travailler davantage avec la Haute Autorité de santé (HAS) et le Comité d'évaluation des produits de santé (CEPS) sur des questions aussi variées que les associations thérapeutiques (notamment d'anticorps monoclonaux) ou le prix de l'innovation.
Le deuxième axe promeut une régulation attractive plutôt que punitive, d'abord en réintégrant les gains d'efficience dans le système de soins grâce au progrès technologique, et surtout en instaurant une stratégie pluriannuelle de politique de maîtrise des dépenses de santé. Le LEEM veut relancer la bioproduction en France, où 80 % des implantations concernent des sites purement chimiques. Enfin, le LEEM demande au prochain gouvernement d'aligner la législation française sur la réglementation européenne. Par ailleurs, il travaille sur l'image des industriels du médicament et s'attache à rendre le secteur irréprochable.
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