Étude du BIPE à l'appui, le G5 Santé* s'alarme du recul de la France dans le secteur des industries de santé depuis 2010 et déplore qu'elle n'occupe désormais que la 6e place des exportateurs européens de médicaments. Sur le territoire français, la forte régulation des dépenses de santé a conduit à une croissance moyenne nulle du marché ces huit dernières années. Les entreprises du G5 ont néanmoins continué à privilégier la France et contribué à hauteur de 10,2 milliards d'euros au PIB. Une contribution en chute de 23 % sur cette période, notamment en raison des baisses de prix. « Il n'est pas trop tard pour changer la donne », affirme Yves Lépine, président du G5 Santé. Pour cela, il propose que le Comité économique des produits de santé (CEPS) fixe des objectifs nationaux de politique industrielle, d'emplois et de commerce extérieur, et qu'il prenne en compte les investissements en production et recherche dans la fixation et révision des prix. Il imagine enfin des mesures favorisant à la fois les exportations et l'alignement des prix faciaux français sur les prix européens.
* Cercle de réflexion réunissant bioMérieux, Guerbet, Ipsen, LFB, Pierre Fabre, Sanofi, Servier, Théa
D’après les données franciliennes de Santé publique France
Psychotropes à visée hypnotique : qui sont les Français qui en consomment (de moins en moins) ?
Ça s’en va et ça revient (ou pas)
Des psychotropes sur le retour ?
À savoir pour bien dispenser
Nicorandil : nouvelle mise en garde contre le risque d’ulcérations
Si les patients vous en parlent
Exposition des pères au valproate : quels sont les risques ?