L’hémorragie continue dans l’emploi pharmaceutique. Publiant son baromètre « Emploi 2015 » sur la base des données de 2014, le LEEM (Les entreprises du médicament) indique que le niveau des effectifs est au plus bas depuis dix ans, après sept ans de baisse continue.
Sur les cinq dernières années, 10 % des postes ont disparu de ce secteur qui emploie aujourd’hui 98 810 personnes. Les pertes touchent en priorité les emplois commerciaux (26 % des salariés) dont le nombre a encore reculé de 1,47 % en un an. Les visiteurs médicaux sont les premiers concernés par les coupes drastiques, plus de 9 700 emplois ayant été supprimés entre 2004 et 2015. On dénombre 12 300 visiteurs médicaux à ce jour, ils ne devraient plus être que 5 000 à l’horizon 2018, selon les estimations.
Avec 42 696 salariés (soit 43 % des emplois pharmaceutiques, en érosion de 0,31 %), l’activité de production a elle aussi payé son tribut dans un pays qui, rappelle le LEEM, n’a produit que 8 des 130 nouvelles molécules autorisées au cours des deux dernières années (32 en Allemagne, 28 en Grande-Bretagne et 13 en Italie).
Toutefois, l’emploi est loin d’être sinistré dans cette branche où des besoins croissants se font ressentir dans des compétences clés : médecins, pharmaciens, chercheurs… De manière générale, le taux de recrutement a atteint 8,6 % en 2014, soit 8 500 personnes embauchées (45 % de CDI, 30 % de CDD).
À noter que les CDI sont majoritaires dans les entreprises de moins de 200 salariés, tandis que les big pharma privilégient à 35 % les contrats de stages, d’alternances et d’apprentissage.
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