Après avoir repris, en juin 2015, une unité de fabrication de compléments alimentaires à Gien (Loiret), sous l’enseigne Martin Dow Healthcare, le laboratoire pakistanais a racheté en novembre de la même année une usine corrézienne, ancien site de Bristol-Myers, afin d’y rétablir une activité pérenne. Investissant dix millions d’euros dans ces deux unités, il programme 20 millions de dépenses supplémentaires pour les trois prochaines années en construisant à Meymac une importante unité de recherche. Cent emplois seront créés d’ici à 2020.
« Nous allons embaucher des ingénieurs et des scientifiques, dévoile le directeur, Alain Schwenk, avec pour objectif de devenir un sous-traitant important de l’industrie pharmaceutique française. Nous fabriquerons en limousin des génériques et des médicaments en forme sèche (gélules, comprimés, poudres) dans une production diversifiée et nous allons nous rapprocher d’un ou plusieurs partenaires français pour nous développer. »
L'usine Martin Dow Pharmaceuticals de Meymac a demandé seize mois de transition pour son redémarrage, le temps d’obtenir les autorisations nécessaires, dont celle de l’ANSM. Elle a bénéficié pour sa relance du soutien des collectivités locales et du gouvernement français, François Hollande ayant pesé de tout son poids dans cette démarche. En 1990, Jacques Chirac, alors député, avait été à l’origine de l’ouverture de ce site, considéré alors comme une chance d’expansion pour l’économie corrézienne.
Pharmacie vétérinaire
Antiparasitaires vétérinaires : des accidents mortels chez le chat et le lapin
Ça s’en va et ça revient (ou pas)
Glucagen Kit : une rupture brève
Traitement du diabète de type 2
Les analogues du GLP-1 augmenteraient le risque de fracture
Traitement de l’anémie
NeoRecormon : des tensions voire des ruptures de stock à prévoir