Dans un communiqué, l’Union nationale des pharmacies de France dénonce avec véhémence l’action commune aux deux autres syndicats de pharmaciens qui consiste à consulter la profession sur l’avenir de la pharmacie.
Plus que jamais, l’Union nationale des pharmacies de France fait cavalier seul. Alors qu’il était initialement partie prenante du projet de « grande consultation » lancé le 28 juillet par la Fédération des syndicats pharmaceutiques de France (FSPF) et l’Union des syndicats des pharmaciens d’officine (USPO), le troisième syndicat se démarque désormais radicalement de cette démarche. Il ne participera pas à ce qu'il estime être un « simulacre de front commun » et un « coup de comm ».
Rappelant qu’il défend les pharmaciens dans leur ensemble, le syndicat refuse de faire « le jeu d’un groupement qui veut pouvoir négocier avec les laboratoires des prix accessibles au plus grand nombre de pharmacies afin d’éviter la rétrocession ». Une rétrocession en faveur de laquelle l’UNPF s’est d’ailleurs toujours prononcée.
Doutant du succès des propositions de l’USPO et de la FSPF dans les négociations du prochain PLFSS, l’UNPF préfère s’engager dans une troisième voie, celle qui extraira la profession du champ conventionnel qui asphyxie les pharmaciens en les condamnant à n’être que « des pousseurs de boîtes » et des « administrateurs au service de l’assurance-maladie ».
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