Accusé d’avoir incité les pharmaciens américains à favoriser la vente de ses produits, Novartis risque jusqu’à 3,5 milliards de dollars (2,71 milliards d’euros) d’amende. Les autorités américaines poursuivent en effet le géant pharmaceutique suisse pour avoir accordé des rabais sous forme de commissions aux pharmaciens s’ils privilégiaient, notamment lors des renouvellements, la délivrance de ses médicaments Myfortic, indiqué dans la prévention du rejet aigu d’organe dans le cas d’allogreffe rénale, et Exjade, un traitement de la surcharge en fer. Les autorités américaines recensent ainsi 126 802 cas de prescriptions d’Exjade et dans des conditions similaires, 39 209 cas concernant Myfortic.
Estimant qu’un préjudice a été causé aux services fédéraux d’assurance-maladie, Medicaid et Medicare, les autorités réclament 11 000 dollars (10 000 euros) par prescription frauduleuse. Le montant des dommages et intérêts s’élève à 1,52 milliard de dollars (1,38 milliard d’euros), soit trois fois le montant remboursé par ces systèmes fédéraux de santé sur les dix dernières années. S’y ajoute une pénalité de 1,83 milliard de dollars (1,65 milliard d’euros). Le procès devrait débuter début novembre. Le Laboratoire Novartis récuse ces faits de corruption et fait savoir qu’il se défendrait contre ces allégations.
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