Le 7e Conseil stratégique des industries de santé (CSIS) s’est tenu hier autour du Premier ministre Manuel Valls, de la ministre des Affaires sociales et de la Santé Marisol Touraine, du ministre de l’Économie, de l’Industrie et du Numérique Emmanuel Macron, du secrétaire d’État chargé du Commerce extérieur Matthias Fekl et du secrétaire d’État à l’Enseignement supérieur et à la Recherche Thierry Mandon.
Avec 45 représentants mondiaux, européens et français des industries de santé, ils ont pu définir quatre axes pour renforcer la compétitivité française, se déclinant en 14 mesures touchant aux domaines de l’innovation, la production, la recherche et du renforcement du dialogue entre l’État et l’industrie de santé.
Patrick Errard, président du LEEM, a salué l’engagement du Premier ministre et espère des mesures concrètes d’ici à un an, soulignant une situation actuelle peu favorable à ce que la France « continue de compter parmi les grands producteurs mondiaux de médicaments ». Il note en effet « un recul des investissements », le « vieillissement du portefeuille de produits fabriqués en France » et la difficulté de « capter les nouvelles productions », notamment celles des biotechnologies.
À ses yeux, l’urgence est réelle puisque « sur les 130 nouvelles molécules autorisées en Europe entre 2012 et 2014, seulement 8 sont produites en France contre 32 en Allemagne ou 28 au Royaume-Uni ». Une vision partagée par le G5 Santé qui, lui aussi, se félicite des annonces faites lors de la réunion du CSIS, mais déplore que notre pays soit passé de la 1re à la 6e position des producteurs européens du médicament.
Il regrette que « les exportations reculent », que « les emplois diminuent » et que « les baisses de prix massives imposées ces dernières années se répercutent sur la balance commerciale », au point de faire de l’Hexagone « le seul marché européen en récession en 2015 ».
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