Dans les pays où la publicité pour les médicaments est autorisée, certains laboratoires ont littéralement pulvérisé leurs budgets de campagnes télé pour la promotion de leurs produits phare. Un phénomène que les observateurs mettent en lien avec les récentes autorisations de biosimilaires par l'agence américaine du médicament, la FDA.
En septembre, Abbvie a fait exploser les plafonds des budgets publicitaires pour son médicament vedette Humira, dont le brevet expirera en décembre prochain aux États-Unis et en octobre 2018 en Europe.
Selon le site spécialisé FiercePharma, le laboratoire a diffusé pour 32,3 millions de dollars (29,3 millions d’euros) de spots TV dans les pays où la publicité pour les médicaments sur ordonnance est autorisée (États-Unis, Nouvelle-Zélande…). C’est, remarque FiercePharma, 11 millions de dollars de plus que ce que Pfizer a dépensé pendant le même mois pour Lyrica. Et c’est plus qu’Humira avait coûté en août : 24,4 millions d'euros contre 23,7 millions d'euros pour Lyrica.
Cette hausse des dépenses est confirmée par un panel effectué par FiercePharma en septembre, qui hisse au hit-parade des budgets télé sur les douze derniers mois, Abbvie en pole position avec 288 millions de dollars (261,2 millions d'euros) pour Humira suivi de Pfizer qui a alloué 193,2 millions de dollars (175,2 millions d'euros) pour Lyrica. La promotion pour ces deux produits se place bien devant celle entreprise pour Cialis (Eli Lilly) et pour Eliquis (Pfizer-BMS), dont les campagnes TV ont coûté respectivement 132 et 123 millions d'euros.
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