LE QUOTIDIEN DU PHARMACIEN.- Le rapport sur l’automédication, dont vous êtes le coauteur, prône la mise en place d’une réelle politique de délistage. Depuis 2007, quelle a été l’évolution ?
ALAIN COULOMB.- Ce rapport fait des propositions, que je crois avoir bien vendues, mais je ne vois aucune évolution depuis sa parution. Du point de vue de l’État, rien n’a vraiment bougé en faveur du délistage. Je note que le marché de l’automédication progresse, même si ce n’est pas spectaculaire, la hausse est sensible. Cela correspond à une attente de nos concitoyens.
Quels sont les avantages des délistages pour le pharmacien ?
Ce n’est pas une question d’avantages, mais son rôle se trouve renforcé. Il doit expliquer, informer, prévenir, conseiller…
Qu’attendez-vous d’une politique de délistage ?
J’attends qu’elle mette de l’ordre. C’est très bien de délister, mais comment explique-t-on qu’on trouve le même médicament en prescription obligatoire et en prescription facultative ? Comment peut-on rester cohérent, alors que, actuellement, on propose des IPP délivrés uniquement sur ordonnance et d’autres IPP ne nécessitant pas de prescription ? Une même molécule en PMO et en PMF ajoute à la confusion.
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