L’Association française de l’industrie pharmaceutique pour une automédication responsable (AFIPA) annonce que le développement de l’automédication permettrait au moins 1,5 milliard d’euros d’économies par an au système de santé, dont 500 millions d’euros d’économie sur les consultations.
Elle s’appuie notamment sur l’étude du cabinet IPSOS qui dévoile que, pour les médecins généralistes, 16 % de leurs consultations pourraient être gérées en automédication. Pour la première fois, cette enquête montre des médecins favorables à l’automédication, persuadés que la pratique va évoluer à court terme, et prêts à accompagner leurs patients dans cette pratique.
Cet appui inattendu conforte l’AFIPA, alors qu’elle publie son « Manifeste pour le développement du selfcare en France ». Pascal Brossard, son président, se réjouit : « Le selfcare et l’automédication responsable redonnent du sens au parcours de soins en réservant l’intervention du médecin généraliste aux pathologies sérieuses à sévères et celle du pharmacien aux maux du quotidien. »
Nous reviendrons plus largement sur ce sujet dans notre prochaine édition. Par ce Manifeste, l’AFIPA espère que les décideurs politiques prendront en considération « le selfcare et l’automédication dans la stratégie de santé et dans les programmes électoraux de 2017 ».
En France, l’automédication représente 15,4 % du marché pharmaceutique alors que la moyenne de sept pays européens comparables (Allemagne, Belgique, Espagne, Italie, Pays-Bas, Royaume-Uni et Suède) est de 32,3 %.
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