Tandis que Michel-Edouard Leclerc a expliqué lundi matin sur Europe 1 qu'il souhaitait vendre des patchs nicotiniques et des autotests, la Fédération des syndicats pharmaceutiques de France (FSPF) rétorque que la dispensation de ces produits en officine représente une garantie pour la santé des patients.
Les attaques de Michel-Edouard Leclerc contre le monopole pharmaceutique sont récurrentes. Cette fois, il veut pouvoir proposer des autotests et des patchs nicotiniques dans les parapharmacies de son groupe.
Dans un communiqué, la FSPF lui rappelle que si ces produits de santé sont uniquement dispensés en pharmacie d’officine, c'est bien parce que la dispensation des autotests et des médicaments comme des substituts nicotiniques doit s’effectuer dans un environnement sécurisé soumis à des contraintes organisationnelles et juridiques strictes.
« N’étant pas des produits de consommation courante, ces produits de santé ne sauraient être utilisés sans l’accompagnement d’un professionnel de santé compétent soumis à un devoir particulier de conseil et au secret professionnel », explique le président de la FSPF, Philippe Gaertner, tout en soulignant que l’objectif du gouvernement est de limiter toute consommation abusive de médicaments pour des raisons de santé publique. Et de rappeler que les 21 815 pharmacies (contre 264 parapharmacies Leclerc) réparties uniformément sur le territoire et disponibles en toutes circonstances, grâce aux services de garde et d’urgence, répondent, de jour comme de nuit, à toute demande urgente.
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