Le président de l’Union des syndicats de pharmaciens d’officine (USPO), Gilles Bonnefond, se félicite, dans un communiqué, de la volonté de l’Agence nationale de sécurité du médicament et des produits de santé (ANSM) d’encadrer « plus strictement les noms de marque des produits de santé, notamment afin de répondre à la problématique des gammes ombrelle », comme nous l’indiquions dans « le Quotidien du Pharmacien » du 22 février.
Au début de l’année, le président de l’USPO dit avoir alerté la ministre de la Santé sur le sujet, tout en recommandant à ses confrères de ne pas cautionner cette politique des laboratoires. En effet, affirme Gilles Bonnefond, « les laboratoires exploitent la notoriété de leurs marques de médicaments grand public pour commercialiser sous une marque ombrelle des dispositifs médicaux (DM) de formulation différente, ce qui entraîne une double tromperie, d’une part par le taux de TVA qui passe de 10 à 20 %, mais qui surtout entraîne une confusion du patient, qui voit des DM sur les linéaires de la grande distribution, et pense acheter des médicaments ».
Plus largement, le syndicat souhaite « organiser la médication officinale avec les complémentaires santé autour d’un parcours de soins de premier recours dans lequel le patient sache exactement faire la différence entre un médicament, un complément alimentaire et un dispositif médical. Seuls les médicaments garantissent la sécurité, l’efficacité, la pharmacovigilance que sont en droit d’attendre tous les patients ».
Marques ombrelles : l’USPO veut un encadrement plus strict
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Publié le 14/03/2016
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Crédit photo : Phanie
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Source : lequotidiendupharmacien.fr
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