Un arrêté paru hier au « Journal Officiel » modifie l’arrêté du 23 février 2015 relatif aux modalités de prise en charge de dispositifs médicaux, prestations et forfaits associés à l’oxygénothérapie. La notion d’oxygénothérapie à long terme y est précisée ainsi : « On différencie l’oxygénothérapie selon qu’elle concerne des patients qui sont ou non en situation d’hypoxémie. Dans le premier cas, en présence d’hypoxémie, on différencie l’oxygénothérapie à long terme (durée de prescription supérieure ou égale à trois mois) pour les patients insuffisants respiratoires chroniques en état clinique stable de l’oxygénothérapie à court terme (durée de prescription[s] cumulée inférieure à trois mois) pour les patients présentant une insuffisance respiratoire transitoire en état clinique instable. Dans le second cas, en l’absence d’hypoxémie, l’oxygénothérapie permet la prise en charge de la dyspnée chez les patients en soins palliatifs ou en fin de vie. L’oxygénothérapie est également utilisée pour le traitement de la crise d’algie vasculaire de la face. »
La prise en charge des forfaits d’oxygénothérapie dans le cadre de traitement de la crise d’algie vasculaire de la face y est également précisée. Pour être pris en charge, ces forfaits doivent avoir été prescrits par un neurologue ou un ORL ou dans une structure de prise en charge de la douleur chronique rebelle. Ces conditions de prescription s’appliquent aussi pour le renouvellement de la prise en charge.
Étude Epi-phare
Méningiomes et progestatifs : les prescriptions s’effondrent, les cas de méningiome aussi
Avis de la HAS
Un deuxième vaccin contre le chikungunya ? La France devra attendre
Pharmacovigilance
Existe-t-il un risque de cancer de la vessie avec les glifozines ?
Bilan 2024 de Cyclamed
Médicaments non utilisés : un taux de collecte record, porté par l’éco-responsabilité