Pour savoir si le patient prend correctement son traitement et à quelle heure, rien de plus simple : il suffit d’incorporer dans les comprimés un petit « mouchard », à savoir une puce de la taille d’un grain de sable.
C’est ce qu’ont réalisé une start-up américaine Proteus Digital Health et le laboratoire Otsuka Pharmaceutical pour Abilify, un neuroleptique atypique utilisé dans le traitement de la schizophrénie.
Quand le comprimé arrive dans l’estomac, le microcapteur (non toxique) est activé et envoie un signal à un capteur-récepteur placé à l’intérieur d’un patch collé sur le bras qui le transmet ensuite au smartphone du patient ou d’un aidant d’où il peut être renvoyé à une plate-forme spécialisée.
Objectifs : optimiser l’observance chez des patients chroniques dont le traitement est indispensable et qui, comme les schizophrènes, communiquent peu avec les professionnels de santé, et faire un suivi en temps réel pour pouvoir ajuster les doses.
Le dossier est en attente d’approbation par la FDA mais Proteus pense déjà à d’autres « smart pills » pour d’autres pathologies neurologiques, les greffes et l’insuffisance cardiaque.
Les nouveautés dermocosmétiques 2025
Un souffle de fraîcheur, des bulles de lumière et un bol de jeunesse
OTC millésime 2025
Les spécialités conseil de A à Z
Prix Galien
Cinq médicaments au palmarès 2025
Risque d’erreur médicamenteuse
Keppra solution buvable : le volume de la seringue 3 ml passe à 5 ml