EN COLLABORATION avec l’institut chimique des substances naturelles (ICSN), qui appartient au CNRS, les Laboratoires Ethnodyne ont développé un nouveau complément alimentaire à visée antiangiogénique. À la base, Emblica officinalis (ou ambla, une groseille indienne à la teneur en vitamine C très élevée), Bacopa monnieri et Withania somnifera, trois plantes de la pharmacopée traditionnelle indienne. Suivent des procédés d’extraction sous haute pression avec le Zippertex à l’ICSN, puis de fermentation avec le micro-organisme Boveria bassiana, qui permettent d’augmenter la biodisponibilité et la bioactivité des extraits de plantes, et enfin de ciblage de l’angiogenèse. « Nous avons réalisé une étude in ovo, c’est-à-dire sur un modèle qui imite le fond de l’œil, avec un réseau vasculaire en développement, expose le Dr Jamal Ouazzani, chercheur à l’ICSN. Ethnodyne vision a ainsi prouvé qu’il parvenait à bloquer et même à entraîner une résorption du réseau vasculaire. Des validations in vivo et in vitro, déjà engagées, sont nécessaires. »
En soutien au traitement de la DMLA.
Un débouché évident à cette activité anti-angiogénique est la forme humide (moins fréquente que la forme sèche) de la dégénérescence maculaire liée à l’âge (DMLA), qui entraîne la formation de néovaisseaux au niveau de la rétine. « Cette affection oculaire a une prévalence de 25 % chez les personnes âgées de plus de 75 ans, soit 1,5 million de personnes en France, précise le Dr Marcel Ceddaha, ophtalmologiste à l’institut Vernes à Paris. Son traitement de référence consiste en des injections intravitréennes au long cours, qui stabilisent la maladie. Ce nouveau complément alimentaire n’a pas de visée thérapeutique mais vient en soutien aux injections médicamenteuses. »
D’après une étude sur 22 patients, ceux-ci ont ressenti un gain de leur acuité visuelle, mais ont aussi vu augmenter le délai nécessaire entre deux injections.
« Ethnodyne Vision est d’ores et déjà disponible sur notre site www.ethnodyne.com, et nous sommes actuellement en discussion avec les grossistes répartiteurs pour qu’ils le mettent à disposition des pharmaciens », indique le Dr Léon Cariel, fondateur d’Ethnodyne.
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