Pour l’instant, sur les quatre catégories de nutriments, seuls les minéraux, les vitamines et les substances ont été évalués. En 2013, c’est donc l’avenir des plantes qui se joue. « L’avenir de nombreux fabricants dépend de cette prochaine décision », relève la représentante du Synadiet, pour qui deux scénarios semblent envisageables : « une option, à laquelle la France est favorable, est que les compléments alimentaires à base de plantes soient reconnus comme une catégorie à part reconnaissant l’usage traditionnel, comme c’est le cas pour les médicaments de phytothérapie. L’autre option serait que l’évaluation soit similaire à celle du médicament, basé sur des études cliniques. Des pays comme l’Allemagne, où s’exerce un fort lobby pharmaceutique, y seraient favorables ».
Quant à la liste allégée des allégations de santé, elle est loin d’être figée. Celle-ci devrait évoluer au cours des années à venir, en fonction des nouvelles connaissances scientifiques. Les fabricants peuvent déposer auprès de l’EFSA des demandes portant sur de nouvelles allégations ou de nouveaux produits. Comme pour les AMM (autorisations de mise sur le marché) européennes des médicaments, la décision finale d’autorisation revient à la Commission européenne.
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