Chaque année, plus de la moitié des Américains consomment des compléments alimentaires. Chaque année, cette consommation génère quelque 23 000 visites aux urgences et 2 000 hospitalisations.
Des chercheurs, auteurs d'une étude parue dans « JAMA Network Open », se sont penchés sur les causes des signalements à la FDA entre 2007 et 2016 faisant suite à l'utilisation de compléments alimentaires suspects. Et ce qu'ils ont découvert est hallucinant : pas moins de 776 produits étaient contaminés par des ingrédients pharmaceutiques (souvent en lien avec les allégations du fabricant). Comme on pouvait s'y attendre, les « contaminants » les plus courants étaient le sildénafil pour les compléments alimentaires à visée sexuelle, la sibutramine pour la perte de poids et les stéroïdes synthétiques ou des ingrédients analogues aux stéroïdes pour le renforcement musculaire. Pire encore, 157 produits (20,2 %) contenaient plus d'un ingrédient non approuvé. Bref, des compléments alimentaires, pas si alimentaires que ça…
Ça s’en va et ça revient (ou pas)
Glucagen Kit : une rupture brève
Traitement du diabète de type 2
Les analogues du GLP-1 augmenteraient le risque de fracture
Traitement de l’anémie
NeoRecormon : des tensions voire des ruptures de stock à prévoir
Bilan 2024
L’officine, toujours premier lieu de vente des compléments alimentaires